Article 32
« Et de nouveau, tu pleures. Tous ces sentiments
retenus en toi pendant tout ce temps ont finalement
trouvé leur porte de sortie. Ce flot de larmes que tu pensais
pouvoir retenir en toi, pour toujours, a réussi à s'enfuir
et termine maintenant sa course sur tes joues, innonde
tes mains qui tente de retenir des pleures.
Ces mains qui compressent ta bouche pour éviter qu'elle ne gémisse.
Mélodramatique, tu l'as toujours été; alors c'est un torrent qui s'échappe de tes yeux,
qui fait couler ton rimel et gonfle tes yeux. Mais tu es seul, personne pour
t'aider. Pas un seul geste pour te consoler, pas une seule main pour te bercer.
C'est donc seul que tu t'endors, dans tes draps souillés
d'eau salée, d'un sommeil sans rêve; seulement bercée par les notes d'un piano qui,
de leur justesse, n'auront même pas réussi à apaiser tes maux. »